Sauve la pizza, sauve le monde. Car en protégeant ce symbole de convivialité et de partage, nous préservons l’essence même de ce qui fait de nous des humains. Dans ce monde ébranlé, je marche, porteur d’un message simple mais puissant : tant qu’il y a de la pizza, il y a de l’espoir.
La pizza, cette toile ronde que je tiens au-dessus de ma tête, est mon soleil de nuit, mon astre de jour. Elle irradie de sa chaleur fromagère, se drape dans la robe rouge de la tomate, se pare de l’or pâle de la pâte. Je lève mon œuvre comestible vers un firmament qui se dérobe sous des fumées de fin du monde.
Dans ces moments de crépuscule éternel, je suis le peintre maudit, le visionnaire, l’homme au chapeau de paille tressée de fumées noires, l’âme qui s’accroche à la couleur comme à la vie elle-même. Mon pinceau, cette fois, est une pizza dégoulinante de promesses, un acte de résistance contre le gris qui envahit tout.
Watercolor
Arches paper – 300 grams
20 x 20 cm